Suna's Life : Joyeux Anniversaire !

Gaara en avait marre. Son mari lui cachait quelque chose, et il avait beau chercher dans toute la maison, il n'avait rien trouvé. En plus, ce jour-là, c'était son anniversaire, et personne, pas même cet abruti de Naruto, ne le lui avait souhaité. Ce n'était pas comme si c'était lui le Kazekage, mais c'était lui le Kazekage. Et malgré ses sous-entendus subtils (de moins en moins, au fur et à mesure de la journée), personne ne lui avait rien dit. S'il l'avait pu, il serait sorti dehors et aurait explosé tout le monde à coups de sarcophage de sable. En plus, Sissi avait décidé de remplacer Alphonse à Ramen Toi, Edward était au chevet de son frère avec sa femme, Itachi avait pris un congé pour "garder les enfants" (comme si, d'habitude, il ne les mettait pas en garderie), Naruto était malade comme un chien, Princess et ses élèves étaient partis on ne savait où, et Envy avait décidé de courir à droite et à gauche pour une raison inconnue impliquant un cadeau et Princess. Et lui, Gaara ? Il allait l'avoir, son cadeau ?? Des shinobi en moins, et pas de cadeau. Personne ne l'aimait. Le monde était trop injuste ! Il n'avait plus qu'à continuer ses dossiers qui traînaient depuis plusieurs semaines.

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Naruto avait honte. Mentir ainsi à son âme sœur, cela ne se faisait pas. Se levant du lit, et soulevant son oreiller, il vérifia pour la dixième fois de la matinée que le paquet était toujours en place. Il devait l'apporter à Ramen Toi le midi même. Heureusement que Gaara avait un rendez-vous d'affaires dans un autre restaurant à l'autre bout de Suna. Mais bon, c'était pour l'anniversaire de ce dernier, il le pouvait… non ?

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Tout allait bien du côté de l'hôpital. Alphonse reprenait petit à petit des forces. Avec une bonne alimentation et la rééducation, il reprenait l'habitude d'avoir un corps de chair et de sang. Il fut bien sûr aidé par son frère et sa belle-sœur, à côté de lui, avec leur fils. Il découvrait le goût des gâteaux de Nore, la douceur des automails d'Edward, et l'odeur sucrée d'Axel. Ce qui était bien avec Edward et leur habitude des longs voyages en train, c'était qu'il avait toujours un jeu de cartes sur lui.

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Sissi était dans la panade. Pourquoi avait-elle dit oui, pourquoi ? Bon, ok, chez elle, elle s'ennuyait, mais pourquoi avoir accepté ce projet ? Encore, s'il y avait juste à préparer la salle, d'accord, mais les cacher eux ? Surtout quand la réserve d'alcool avait été découverte. Mais que faisait-elle dans cette galère ? Pourquoi avait-elle accepté d'avoir dans le restaurant, en plus des clients, Jiraiya, Tsunade, Kakashi et les autres Kage ainsi que leurs gardes du corps ? En plus, il fallait les cacher, au cas où. Donc, à l'étage, fermé exceptionnellement aux clients. Ils buvaient comme quatre, surtout Jiraiya et Tsunade, et pour la nourriture, c'était pas mieux. Seul Kakashi était raisonnable. Heureusement que les salamandres avaient bien voulu aider au service de ces messieurs-dames à l'étage. Yamato devait construire après le coup de feu du déjeuner une estrade dehors, pour que Gaara puisse faire un discours devant le village.

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Fin de journée pour Gaara. Le village était étrangement calme. Les gens se promenaient ici ou là, mais les shinobi n'étaient pas dans le coin. De retour chez lui, il ne trouva pas son mari, mais à la place un petit papier posé sur la table à manger disant simplement : "J'avais une envie subite de ramen. Tu me rejoins ?" Voyant le porte-monnaie de Naruto sur le buffet, il se dit qu'il n'avait pas trop le choix pour éviter à cet imbécile de se faire une ardoise.

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Silence dans la salle. Décorations cachées, clients partis, remplacés par : l'équipe de Princess au complet, l'équipe de Kankuro, et divers équipes de shinobi du village. Bien sûr, tout le monde s'était transformé en personne quelconque du village sauf Naruto qui était resté tel quel, ainsi que le personnel du restaurant, dont Sissi. Soudain, Psi10 débarqua dans le restaurant.

Psi10 : Le voilà !
Moi : Bon, tout le monde a compris ? Il ne doit se douter de rien.

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Ramen Toi avait toujours autant de succès. Les clients étaient bruyants. Manger, rigoler et passer du bon temps ; c'était tout ce qui leur importait. Cherchant des yeux Naruto, Gaara ne vit rien de spécial. Peut-être avait-il été un peu trop présomptueux à espérer une petite fête, ou même un mot. C'est donc maussade qu'il se dirigea vers Naruto, qui était en grande discussion avec Sissi.

Gaara : Tiens, ton porte-monnaie. Tu l'avais oublié à l'appartement.
Naruto : Zut ! Merci.
Moi : Tu prends quelque chose, Gaara ?
Gaara : Non, je rentre. J'ai eu une journée assez épuisante.
Naruto : Oh non ! S'il te plaît ! J'ai quelque chose à te dire de très important !
Gaara : *Ah bah quand même !* Oui ?
Naruto : On a plus rien dans le frigo.
Gaara : … QUOI ? ET C'EST POUR ÇA QUE TU ME DÉRANGES ?
Naruto : Mais...
Moi : Pour sa défense, c'est parce que c'est un idiot.
Naruto : Héééé !
Gaara : Ça, je le savais !
Naruto : Héééé !
Moi : Mais il a absolument tenu à faire le gâteau avec vos ingrédients.
Gaara : Le gâteau ?
Tous : JOYEUX ANNIVERSAIRE !

Un énorme gâteau surgit de la cuisine, les clients redevinrent qui ils étaient vraiment, les invités surprises des autres villages descendirent dans la salle principale et la décoration se mit en place. Le tout en même temps. Ce fut trop pour Gaara. Il passa de la haine à l'amour pour tout le village en deux secondes. Il ne put donc qu'éclater en sanglots dans les bras de son cher et tendre mari.

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La fête se passa très bien. Gaara fut vraiment heureux. Mais c'était plus la surprise qui était au rendez-vous au moment des cadeaux. Tout le monde en avait apporté un : Envy avait réussi à trouver ce que Princess avait demandé : le même nounours que Gaara avait étant petit qu'il avait perdu quelques mois plus tôt. Nore, Edward et Alphonse lui avaient offert une tonne de sablés dans un boîte en fer décorée par des symboles alchimiques. Sissi et Itachi, un jeu de cartes, et leurs enfants, un dessin. Naruto s'avança timidement, puis, quand il fut suffisamment proche, il lui sauta au cou et l'embrassa fougueusement avant de lui tendre son cadeau. Après l'avoir déballé, Gaara regretta de poser la question :

Gaara : C'est quoi, ces bougies ?
Naruto : Ce sont des bougies pour nous deux.
Gaara : Mais... Mais... Où est-ce que tu as trouvé ça, toi ? *Et pourquoi tu le dis avec une voix si sensuelle ? Et pourquoi il y a encore du monde dans cette pièce ?*
Naruto : Désolé chéri, mais j'ai juré de garder ce secret bimbolandien.
Moi : Excusez-moi, mais...
Gaara : Oui ?
Moi : Tu devrais sortir deux secondes.
Gaara : Mais qu'est-ce que... ?

Le restaurant rempli de ninja n'était rien par rapport à la surprise qui attendait Gaara dehors. Le village entier s'était donné le mot et tous les villageois étaient au rendez-vous. Voyant l'estrade, et sur l'insistance de ses amis, Gaara monta dessus et fit un discours. Aux yeux de tous, ce fut le plus beau discours d'anniversaire improvisé. Pas pour les mots, mais parce que c'était le Kazekage qui avait réussi à sauver le village, à éteindre des querelles coriaces entre les villages cachés, mais aussi, parce que c'était l'homme qui avait été traité comme un monstre, mais qui malgré tout, leur avait pardonné, les avait aidés et, par-dessus tout, avait trouvé le bonheur. Ainsi, le cadeau du village se fit entendre à la fin du discours de Gaara :

Village : VIVE GAARA ! VIVE LE KAZEKAGE ! VIVE NOTRE CHEF !

Le fête se termina par un magnifique feu d'artifice que le conseil avait réussi à préparer dans le dos de Gaara malgré la surveillance constante de ce dernier sur le compte du village.