Première partie du very last chapter of les z'inintéressantes z'aventures de Nore, dans laquelle on se réhabitue, on Ramen Toi, on décide de partir en vacances.

Publié le par Naru-FMA-Bimbo

Trois mois s’étaient écoulés depuis que le corps d’Alphonse avait été ramené de la dimension de la Vérité. Il avait passé un certain temps à l’hôpital, histoire de pouvoir reprendre du poil de la bête. A présent, il s’était remplumé, s’était fait couper les cheveux, et ressemblait à un jeune homme normal, à ceci près qu’il n’avait pas encore tout à fait la taille qu’il aurait dû avoir. En effet, durant les années où son corps avait été prisonnier de la Vérité, il n’avait grandi que par l’intermédiaire d’Edward, car leurs esprits étaient liés (cela avait encore plus motivé le blond à réussir son entreprise). Depuis trois mois, il avait déjà eu une bonne poussée de croissance, et sa voix avait même mué, mais il lui faudrait patienter encore quelques semaines pour finir de rattraper le temps perdu.

Il sortait de son rendez-vous de contrôle avec Ran à l’hôpital, et Norellenilia l’attendait à la sortie du bâtiment.

« Alors ? Comment ça s’est passé ? Demanda-t-elle.
- Bien, je me remets lentement, mais sûrement. Je ne peux toujours pas faire d’activités trop fatigantes, et je vais devoir attendre encore un peu avant de reprendre les rênes de Ramen Toi, répondit Al.
- Je vois, mais l’essentiel est que tu ailles bien ! A propos, tu n’es pas retourné au restaurant depuis que tu as retrouvé ton corps, que dis-tu d’aller y faire un tour ?
- Je ne sais pas, Nore… Personne ne va me reconnaître ! »

Nos amis avaient en effet eu un choc en découvrant la véritable apparence d’Alphonse. Mis à part Edward, tout le monde l’avait connu sous la forme d’une armure deux fois plus grande qu’eux. Gaku et Tatsuki n’avaient pas cru leurs parents quand ils leur avaient dit que ce monsieur était « tonton Alphonse, » parce qu’il n’était pas grand, gros et gris. Shikaro avait pris un air étonné, et Axel avait même pleuré quand son oncle l’avait pris dans ses bras. Ce fut un coup dur pour ce dernier, cependant l’enfant s’était calmé quand Alphonse avait entonné la berceuse qu’il lui chantait chaque fois qu’il le gardait. Mais on s’était vite fait à la situation : Alphonse Elric restait Alphonse Elric, dans un corps de métal ou en chair et en os. Il craignait tout de même de retourner au restaurant.

« Ne t’en fais pas, le rassura Nore. On t’annoncera aux clients ! Il faut bien qu’ils se fassent d’abord à l’idée que le restaurateur a changé de tête !
- Oui, je suppose… Et puis après tout, cela ne coûte rien d’essayer. »

Il se laissa traîner malgré lui jusqu’à Ramen Toi. En attendant qu’il soit capable de revenir y travailler, Konan avait accepté de prendre sa place, et Sissi venait même l’aider lorsqu’elle trouvait un peu de temps. Les clients étaient ravis, même s’ils demandaient souvent ce que devenait le jeune Elric. On leur répondait alors qu’il se remettait d’une expérience très épuisante, et qu’ils allaient le revoir littéralement transformé…
Lorsqu’ils entrèrent dans l’établissement, les clients réguliers s’étonnèrent de voir Nore accompagnée de ce jeune homme qui semblait à peine sorti de l’adolescence. Mais lorsque Konan, l’apercevant alors qu’elle servait quelqu’un, s’exclama : « Ho ! Bonjour, Al ! Quel plaisir de te revoir ici ! » ils comprirent qui il était.

« Ça alors, Alphonse Elric ?! S’écrièrent certains.
- Vous avez donc retrouvé votre corps ? Quel bonheur ! »

Al n’avait jamais caché à la clientèle le fait qu’il n’était qu’une âme rattachée à une armure et qu’il cherchait à récupérer son véritable corps avec l’aide de son grand frère. Les gens ici étaient tellement habitués à voir des phénomènes plus étranges les uns que les autres avec les shinobi qu’ils ne s’étaient guère étonnés de son histoire singulière. Après tout, leur propre Kazekage avait abrité un démon dans son corps…

Les gens présents dans la salle le félicitèrent chaleureusement. Et les compliments fusèrent :
« Vous êtes un charmant jeune homme !
- Vous avez un très joli sourire !
- Je suis sûre que vous aurez beaucoup de succès auprès de la gente féminine ! »

Alphonse devint rouge comme une pivoine. Nore lui proposa de s’installer et de commander un bol de ramen. Konan lui apporta rapidement son plat, que le jeune homme s’empressa de manger.

Ce qui lui était maintenant tout naturel ne l’était pas trois mois plus tôt. N’ayant pas mangé depuis des années, il avait fallu que son corps s’y réhabitue. De même pour le sommeil : Alphonse avait passé beaucoup de nuits à ne pas dormir, c’était comme s’il ne savait plus comment on faisait. Heureusement, il avait trouvé quelqu’un qui avait vécu la même expérience que lui pour l’aider, en la personne de Gaara. Ce dernier lui avait donné nombre de conseils sur comment trouver le sommeil quand on n’avait pas dormi convenablement depuis longtemps. Il se garda bien sûr de lui préciser qu’avoir un/e petit/e ami/e pouvait parfois aider…

Le jeune homme savoura son repas, et Nore insista pour le lui offrir. Alphonse était gêné, mais il savait aussi qu’on n’argumentait pas avec Norellenilia Elric, aussi la laissa-t-il faire. Elle l’invita également à venir dîner chez son mari et elle le soir, sous peine de lourdes représailles. Il ne put qu’accepter.

Le soir, Alphonse alla donc dîner chez son frère et sa belle-sœur. Il fut heureux de pouvoir de nouveau faire honneur à la cuisine de Nore, et pour l’occasion, Edward avait même fait le dessert lui-même. Après avoir remercié Alphonse pour ses compliments, Nore prit soudain un air sérieux :
« Bon, parlons peu, mais parlons bien, tous les trois. Maintenant qu’Alphonse a retrouvé son corps et qu’il est à peu près en forme, je pense qu’il y a deux ou trois petites choses qu’il faut que vous fassiez.
- Hein ? S’étonna Ed, qui ne savait pas de quoi parlait sa femme.
- Vous croyez pas que vous pourriez retourner en Amestris, genre, pour voir votre père, ou Winry ??
- Tu nous inciterais à aller voir Winry, toi, maintenant ?
- Ben Alphonse est pas concerné par notre histoire, et puis je pense qu’elle serait heureuse de savoir qu’il a retrouvé son corps. Je peux pas la piffrer, et je sais qu’elle veut ma peau, mais c’est votre amie d’enfance, et quelles que soient les embrouilles qu’il y a pu avoir, qu’Ed lui ait brisé le cœur malgré lui ou autre, elle s’est toujours souciée de votre bien-être, et a probablement attendu ce jour avec autant d’impatience que nous. Quant à votre père, c’est un homme bien, quoi que tu puisses en dire, Ed. Il a fait des erreurs, et il s’en mordra les doigts pour le restant de ses jours. Je sais que tu ne veux pas le pardonner et c'est ton droit le plus strict. Mais je sais que rien ne lui ferait plus plaisir que de revoir le visage de son fils… Et puis Mustang serait sûrement content aussi.
- Nore… Dit doucement Ed.
- Elle a raison, frangin ! S’écria Alphonse. Et puis, Winry a promis qu’elle me ferait goûter une de ses tartes aux pommes quand je retrouverais mon corps ! Et… Et moi je voudrais vraiment voir papa… Pour qu’il me prenne dans ses bras… »

Ed sembla pensif quelques instants. Puis il sourit, et dit qu’il était d’accord.

***

Le lendemain, nos trois joyeux lurons se rendirent donc dans le bureau de Gaara et demandèrent deux ou trois jours de congé (enfin, Ed et Nore demandèrent deux ou trois jours de congé) pour aller faire coucou aux gens d’Amestris.

Ce qu’ils n’avaient pas prévu, c’était que Naruto n’était pas loin, et qu’il avait tout entendu.

« Haaaaaaaaaan mais c’est trop bien ! Eh, j’peux venir, aussi ? Histoire de revoir toutes vos machines bizarres ? Oh, et puis il faut que tu viennes aussi, chéri ! Tu vas voir, c’est trop bien ! Et puis faut que tout le monde vienne, aussi ! De toute façon, chéri, t’as dit qu’il fallait qu’on remercie les alchimistes qui nous ont aidés dans la dernière baston ! Et puis Armstruc, il a dit qu’on était les bienvenus ! Et puis je rêve d’utiliser la boîte pour parler aux gens ! Et puis… »

On n’entendit pas la fin de sa phrase. Il était déjà parti prévenir tout le reste du groupe qu’ils partaient bientôt pour Amestris.

« Mais, euh… C’était pas tout à fait prévu, ça, dit timidement Alphonse.
- Ah nan mais là c’est foutu, répondit Gaara, blasé. On est bons pour tous y aller. Je vais me faire taper sur les doigts par le Conseil, mais il faut que je leur demande à nouveau d’assurer mon rôle pour quelques jours…
- On va dire que ce sera un cadeau un peu en retard pour ton anniversaire, fit Nore. En plus du feu d’artifice.
- On va dire ça, oui… »

Publié dans Fanfictions, Norellenilia

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