Sissi's Life : ... Une technique (pas si) inutile.

Publié le par Naru-FMA-Bimbo

Edward et Sissi était partis après avoir dit au revoir à leur famille respective. Pour éviter un maximum de désert, ils prirent une salamandre-express et c'est ainsi qu'ils arrivèrent à quelques mètres d'une auberge, d'où ils allaient prendre la diligence pour Haneo. Oubliez le désert, on avait de la terre, des herbes, de la verdure, des buissons, des... ah non, pas d'arbre. Du moins, pas encore. Mais il y avait de hauts buissons. Et justement, dernière un haut buisson et avant d'être trop proche de l'auberge, Sissi donna une apparence "normale" aux automails d'Edward grâce à une technique de transformation. Mais il n'y avait que l'apparence, ses membres étaient toujours aussi froids que le métal dont ils étaient constitués. C'est ainsi que l'aubergiste vit un couple se tenant la main franchir les portes de son établissement. Des jeunes un peu nerveux. Mal à l'aise.

Aubergiste : Bonjour Monsieur, Madame. Que puis-je pour vous ?
Moi : Bonjour. On voudrait savoir quand est la prochaine diligence pour Haneo.
Aubergiste : Haneo, hein... Vous venez de rater la dernière.
Edward : Quoi ? Mais il est à peine huit heures!
Aubergiste : Ah mais je sais bien mon petit monsieur, mais il n'y a en a qu'une par jour et c'est à sept heures.
Edward : MFFFFF ! [marmonne]J'suis pas p'tit ![/marmonne]
Moi : Et j'imagine que la prochaine est donc demain matin ?
Aubergiste : Mais oui, mon cœur.
Moi : Dans ce cas, on va vous prendre une chambre en attendant.
Aubergiste : Comme tu es charmante et toute belle, je te fais dix pourcents en moins. À quelle heure tu veux que je vienne toquer à la porte pour te tirer de tes songes ?
Edward : Venez à six heures ! Ça sera suffisant !
Aubergiste : Bien, Monsieur.

Edward partit avec la clé vers leur chambre en fulminant.

Aubergiste : Pas commode, le petit ami... Tu ne veux pas changer pour quelqu'un de plus doux?
Moi : Hein ? … Ah, Ed ! Oh, non. En plus nous nous sommes mariés hier. C'est notre voyage de noces.
Aubergiste : Voy... Voyage de noces ?
Moi : Oui.
Aubergiste : Si j'étais vous, je n'irais pas à Haneo. Allez où vous voulez, mais pas à Haneo !
Edward : [au loin] Alors Kiku ! Tu viens ?
Moi : Hein ? Euh... Oui ! Oui ! Désolée monsieur l'aubergiste, mais tout est organisé, donc on ne peut plus décommander.
Aubergiste : Je vous aurai prévenue. [chuchote]Pauvres fous.[/chuchote]

L'auberge étant au milieu de nulle part, le "jeune couple" s'entraînait dans leur chambre. Après le déjeuner et le souper où l'aubergiste leur lança des regards de regret et où les autres convives mangeaient, buvaient, et braillaient des chansons paillardes (jusqu'à tard dans la soirée), vint une question épineuse : qui dormait où ? Car dans cette chambre d'auberge il n'y avait qu'un lit deux places, une coiffeuse, un lavabo et une petite douche. Pas de canapé !

Moi : File-moi un oreiller, je vais dormir par terre.
Edward : Ça va pas la tête ? Dans ce cas de figure, c'est l'homme qui dort par terre.
Moi : Et pourquoi Môssieur ?
Edward : C'est plus galant !
Moi : J't'en mettrais, moi, de la galanterie. Encore de vieilles lois totalement stupides. Tout ça c'est dépassé.
Edward : … On décide ça à pierre-feuille-ciseau.
Moi : En trois manches.

Au final, Sissi dormit mal sur un lit trop mou et Edward sur un sol trop dur. Comme prévu, l'aubergiste les réveilla vers six heures et leur servit le petit déjeuner. Ils prirent la diligence, seuls. Le voyage se déroula sans problème, Edward relisait la description du suspect et Sissi un livre policier. L'arrivée se passa dans le calme après une bonne dizaine de parties de cartes. Même la ville, qui était pourtant réputée pour être une ville chaleureuse et un paradis pour les amoureux, était calme. Très calme. Certes, il y avait quelques passants, mais on sentait un relent de peur dans les airs. Edward interrogea le conducteur de la diligence qui était en train de descendre les valises.

Edward : Dites, monsieur, qu'est-ce qu'il se passe ici ?
Conducteur : Vous n'êtes pas au courant ? Un malade terrorise la région. Il s'attaque aux couples. Or, c'est grâce à ces derniers que la région vit. Si vous voulez mon avis, vous feriez mieux de revenir dans la diligence et de partir.
Moi : Chéri, dépêche-toi ! J'ai envie de prendre un bain dans ces sources.
Edward : Oui, mon amour. Désolé, mais je crois que ça ne va pas être possible. Au revoir.

Et Edward suivit Sissi en portant les deux valises vers leur hôtel puis ils filèrent vers les sources d'eau chaude. Un peu de détente après ce voyage, ça faisait vraiment du bien. Le bain fut malheureusement mixte dans leur hôtel, ce qui fit qu'ils le prirent en même temps au même endroit. Mais ils étaient adultes. Ils pouvaient surmonter ça. N'est-ce pas ? Enfin, ils étaient mariés, ils devaient jouer leur rôle à fond. Ce qui ne les empêchait pas de ne pas se regarder pour ne pas violer la pudeur de l'autre.

Moi : C'est marrant... j'ai quand même l'impression de tromper Itachi...
Edward : Toi aussi ? Sérieusement, j'espère que ça va vite se terminer...
Moi : Tu n'as jamais fait ça à Central ?
Edward : Non. J'étais toujours avec Al. On laissait les militaires tranquilles et c'était réciproque. On ne s'occupait que de nos recherches et de là où ça nous menait.
Moi : Ça devait être sympa. Ne pas avoir de mission, d'attache...
Edward : Ouais, mais je suis bien ici aussi. Mais et chez toi c'était comment ?
Moi : Chez moi ? Orf ! Une guerre de mode, de l'argent qu'on dépensait pour de la chirurgie plastique pour être la plus belle, avoir le plus de vêtements possible, et les plus beaux. Courir après les mecs, les plus beaux, les plus riches...Je suis contente d'avoir quitté ça.
Edward : Et ça ne te manque pas ?
Moi : Si... un peu... Surtout à l'approche de Noël et d'Halloween. Il y avait toujours des événements spéciaux, c'était drôle. Mais Nore ne t'en parle pas ?
Edward : Si, un peu. Mais on parle surtout d'autre chose.
Moi : Au fait, et si on faisait les boutiques ?
Edward : Mais pourquoi faut-il toujours que vous, les filles, vouliez faire les boutiques ?
Moi : C'est notre côté bimbo qui ressort. ^^

Ils sortirent rapidement du bain, et s’habillèrent pour faire les boutiques "en amoureux". Nore et Sissi faisant la même taille, la kunoichi servit de top-modèle à Edward pour acheter des cadeaux à sa vraie moitié. Sissi acheta aussi des bricoles pour Itachi. Évidemment, ils firent passer tous ces achats pour des cadeaux entre jeunes mariés. Ils se baladèrent main dans la main avec une joie insolente. Le but ? Servir d'appâts au meurtrier. La journée passa doucement. Le dîner se passa dans un restaurant décrit comme romantique dans le guide, puis ils partirent pour une balade au clair de lune sur l'avenue des amoureux. Mais manque de chance pour eux, ils croisèrent Kiba et Hinata, qui étaient venus ici pour fêter leurs deux ans de vie commune.

Kiba : Tiens, mais c'est Sissi et Edward ! Qu'est-ce que vous faites ensemble ?
Moi : Pardon monsieur, mais vous devez vous tromper.
Hinata : N... Non... J... Je suis sûre qu'il a raison.
Edward : Écoutez, vous nous avez pris pour d'autres personnes, ce n'est pas grave. On vous souhaite le bonsoir.
Kiba : Ouais, c'est ça. Et Itachi et Nore, ils sont au courant que vous traînez ici ? En amoureux ?
Edward : Là, monsieur, vous devenez insultant. Je vous prie de retirer vos accusations.
Kiba : Ouais, c'est ça. Tu as beau cacher ton bras, tu ne cacheras pas ton odeur. Tu es Edward Elric, et elle c'est Sissi.
Moi : Bon, ça suffit. Je m'appelle Kiku et mon mari s'appelle Edoado. Si ça ne vous suffit pas, tant pis, mais c'est la vérité. Au revoir.

Sissi, furieuse de les avoir croisés, prit la main de son "mari" et partit à grandes foulées. Dès qu'elle se fut calmée, ils discutèrent. Ils étaient mal barrés. Autant Hinata pouvait garder ça pour elle, mais ils étaient pratiquement sûrs que Kiba allait faire le voyage jusqu'à Suna pour prévenir Nore et Itachi. Ils allaient devoir avertir Gaara pour qu'il tente de faire quelque chose. De toute façon, ils devaient faire un rapport. Sissi invoqua donc Psibêtapsi8 pour le faire et l'envoya voir Gaara. Étonnamment, après ça, ils se sentirent euphoriques. Ils riaient, ils riaient, ils riaient. Ils ne parvenaient plus à s'arrêter. Un poids s'était levé : celui de se faire découvrir par des connaissances. C'était déjà fait, alors pourquoi craindre encore ? Pendant que Sissi tentait encore de se calmer, Edward partit lui chercher à boire. Seule, elle arriva enfin à quitter son fou rire. Mais ce qui l'aida encore plus c'était de voir un homme de haute stature venir vers elle avec un sabre à la main.

Inconnu : Alors ma p'tite dame, on profite de notre belle ville ? On passe du bon temps ?
Moi : Jusque-là, oui.
Inconnu : Si vous voulez, j'peux vous emmener dans un coin super chouette.
Moi : C'est vrai ? Génial. Je vais prévenir mon chéri et on y va.
Inconnu : Mais non, il va nous rejoindre un peu plus tard. Ne vous inquiétez pas. Mais il faut se dépêcher, la boîte où je vous emmène se remplit assez vite.
Moi : Ok, allons-y alors.

Alors que Sissi tournait le dos à l'homme, ce dernier leva le sabre prêt à l’abattre. Mais un étrange phénomène se passa. Un livre, suivi d'un deuxième puis d'un troisième tombèrent. Une encyclopédie tomba sur la tête de l'assaillant et d'autres objets suivirent. Quand Edward arriva, l'agresseur agressé se trouvait sous une couche de bric-à-brac venu de nulle part.

Edward : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Moi : On m'a dit qu'un jour je pourrais mourir dans ma chambre et on ne s'en apercevrait pas même pas tellement c'est le bazar. Tiens, une chaussette sale.
Edward : Mais qu'est-ce qui s'est passé ?
Mu10 : Invocation bazar. C'est ma grande spécialité avec Sissi.
Edward : Psi10 ?
Mu10 : Mais non ! Moi c'est Mu10. Je suis UNE salamandre.
Edward : Psi10 aussi.
Moi : [chuchote]Elle veut dire que c'est une femelle alors que Psi10 est un mâle.[/chuchote] Oh chouette, un soda. Merci, Ed. Dommage, c'est le conducteur de la diligence... On va avoir du mal à rentrer.
Chasseur : [venant d'arriver] Bonsoir. On prend le relai.
Edward : Ooookay. Donc on peut rentrer ?
Chasseur : Oui.

Edward et Sissi partirent donc, laissant l'homme sous le tas d'affaires et le chasseur. En partant, Edward enfila ses gants d'alchimiste et ferma ses mains avant de toucher un mur. Un poing géant s'abattit sur leur victime qui venait de se relever. Une fois à l'hôtel, la salamandre leur proposa de leur servir de transport, mais comme c'était une salamandre assez maladroite, ils déclinèrent l'invitation et utilisèrent Psi10 pour le voyage. Une fois à Suna, ils décidèrent de faire leur rapport le lendemain et rentrèrent directement chez eux.

Publié dans Fanfictions, Sissi

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